Louange à Allah, et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Le meilleur moyen de dépenser son argent est de pourvoir à ses besoins et à ceux de sa famille, et s’il reste de l’argent, il est souhaitable de le donner aux pauvres et aux misérables. D’après Abû Hurayrah, qu’Allah soit satisfait de lui, un homme vint une fois dire au Prophète () :
- « Ô Messager d’Allah, j’ai un dinar ».
- « Dépense-le pour toi-même », lui répondit le Prophète ().
- « J’en ai un deuxième ». - « Dépense-le pour ton enfant ».
- «J’en ai un troisième ». - « Dépense-le pour ta femme ». - « J’en ai un quatrième ».
- « Dépense-le pour ton serviteur ».
- « J’en ai un cinquième ». - « Tu sais mieux toi-même comment le dépenser » (Al-Nasâ’i et Abû Dâwûd).
Le Prophète () dit une fois à un homme qui possédait huit cent [dirhams] : « Dépense-le pour toi-même ; s’il en reste quelque chose, dépense-le pour ta famille ; s’il en reste encore, dépense-le pour tes proches. Enfin s’il en reste encore, dépense-le par-ci par-là [pour les pauvres] » (Mouslim).
Quant à la manière de louer Allah, exalté soit-Il, pour avoir obtenu un emploi, sachez qu’il est recommandé à celui qui reçoit une grâce divine ou un bienfait quelconque de se prosterner devant Allah, exalté soit-Il. « Selon la sunna, la prosternation d’al-Chukr est souhaitable en cas de renouvellement des bienfaits divins, et en cas de dissipation d’un malheur », indique l’auteur de l’ouvrage hanbalite intitulé Zâd-ul-Ma'âd.
D’après Abû Bakra, qu’Allah soit satisfait de lui, lorsqu’il arrivait au Prophète () une chose qui le réjouissait ou lorsqu’il recevait une bonne nouvelle, il tombait en prosternation [Abû Dâwûd (al-Albâni : Sahîh)]. Et lorsqu’Allah, exalté soit-Il, accepta le repentir de Ka'b ibn Mâlik, qu’Allah soit satisfait de lui, il se prosterna à titre de louanges (Ibn Mâdja). Pour effectuer la prosternation d’al-Chukr, il faut se purifier, s’orienter vers la Qibla, prononcer la Takbîrat al-Ihrâm, se prosterner, répéter « Subhâna Rabi-al-A'lâ » (Gloire à mon Seigneur, le Très Haut), puis prononcer le Takbîr, s’asseoir et faire les salutations de fin de prière sans réciter le Tachahhud. Selon certains oulémas, il n’est pas obligatoire de faire les salutations de fin de prière.
Et Allah sait mieux.