Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Il n’est pas permis de prendre un emprunt avec un intérêt usuraire conformément à ces menaces adressées à celui qui touche des intérêts usuraires comme à celui qui les verse (sens du verset) : « Allah anéantit l'intérêt usuraire et fait fructifier les aumônes. Et Allah n'aime pas le mécréant pécheur. » (Coran 2/276) Nous trouvons dans le Sahîh de Mouslim d’après Djâbir, qu'Allah soit satisfait de lui, que le Messager d’Allah () a maudit l’usurier, celui qui s’endette auprès de lui, le rédacteur du contrat d’usure et les deux témoins. Il a dit : « Ils sont pareils. » Cela surtout si l’argent doit être dépensé dans ce qui est interdit comme la musique et autres choses interdites qui accompagnent ce type de célébrations dont les organisateurs ne craignent pas Allah. Il faut donc éviter ce genre de mariages des musulmans.
La fête de noces doit éviter :
1) L’utilisation des instruments de musique conformément à ces paroles du Prophète () :
« Certes, il y aura parmi ma communauté des gens qui rendront licite l'adultère, la soie, l'alcool et les instruments de musique. […]. » (Boukhari)
2) La mixité entre femmes et hommes pour ses conséquences graves. Le Prophète () dit : « Gare à l’isolement avec les femmes ! » (Boukhari et Mouslim)
3) Le gaspillage, Allah, glorifié soit-Il, dit (sens des versets) : « … Et ne gaspille pas indûment, car les gaspilleurs sont les frères des diables ; et le Diable est très ingrat envers son Seigneur. » (Coran 17/26-27)
Il faut accepter les invitations aux noces si elles ne comportent pas d’actes répréhensibles. Le Prophète () dit :
« Le pire des repas est le repas de noces auquel on invite les riches et duquel on prive les pauvres, et celui qui ne répond pas à l’invitation désobéit à Allah et à Son Messager.» (Boukhari et Mouslim)
Il faut limiter l’invitation aux bienfaisants qui craignent Allah conformément à ces paroles du Prophète () : « Tu ne dois avoir qu’un croyant pour Compagnon et ne faire manger chez toi que celui qui craint Allah. » [(Abû Dâwûd, al-Tirmîdhi, al-Albâni: Hasan)]