Les Barelvis sont une secte soufie née dans la ville de Bareilly dans le Pradesh en Inde au temps de la colonisation anglaise. Ils exagèrent au sujet des prophètes et des protégés d’Allah. Le fondateur de cette secte, Ahmad Raza Khân ibn Taqiy ‘Ali Khân, né en 1272 H et mort en 1340 H se donnait le nom de ‘Abd al-Mostafa (Le serviteur de l’Elu). Le danger d’une telle dénomination est évident car la servitude ne peut être vouée qu’à Allah.
Les aspects les plus faux de leur credo sont les suivants :
1) Le Prophète () est le représentant absolu d’Allah, glorifié soit-Il. Il peut disposer du monde entier et en faire ce qui lui plaît, donner ce qui lui plaît à qui il veut, prendre ce qu’il veut de qui il veut, son ordre ne peut être rejeté et on ne peut commenter sa sentence. Ils croient que celui qui ne pense pas qu’il est un Ange est privé du délice de la Sunna.
2) Après le Prophète (), ce sont les protégés d’Allah qui gèrent l’univers.
3) Ils exagèrent au sujet du Prophète () et le placent au rang d’une divinité. Un des adeptes de Raza Khân dit dans Hadâ’iq Bakhchach : « Ô Mohammad, je ne peux pas te dire « Allah » ni faire la différence entre toi et Allah, ton affaire concerne Allah, Il connaît mieux ta vérité. »
4) Ils croient que le Prophète () est présent et qu’il voit les œuvres des gens maintenant, en tout temps et tout lieu. Ils réfutent l’idée qu’il est humain et le considèrent une lumière qui émane de celle d’Allah.
5) Ils encouragent leurs adeptes à demander le secours des prophètes et des protégés d’Allah et accusent d’athéisme celui qui le leur reproche.
6) Ils préconisent al-Isqât, une aumône payée à la place du mort, pour les prières ou les jeûnes manqués, de la valeur de l’aumône de la fête de la rupture du jeûne pour chaque prière ou jour de jeûne manqués.
Ceux qui adoptent de telles croyances erronées deviennent incroyants, sortent du giron de l’Islam et rejettent l’unicité divine. Il n’est donc pas permis au musulman de les suivre ni de se joindre à eux. Il faut au contraire les conseiller et mettre en garde contre leur credo erroné.