Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
La règle de base est qu’il n’est pas permis qu’un médecin homme traite des femmes non Mahrams sauf si cela s’avère inévitable à cause de l’absence d’une femme médecin ou d’un médecin homme Mahram qui puisse remplir cette tâche.
Si ces derniers font défaut et qu’il s’avère qu’une nécessité ou un besoin qui lui est assimilé vous oblige à assumer cette responsabilité, il n’y aura, en l’occurrence, ni péché ni inconvénient à le faire, et il sera permis à un homme, ou il lui incombera même, de remédier à ce mal. L’on tire argument à cet égard de la Parole d’Allah, le Très Haut, (sens du verset) :
« Il n'y a pas de péché sur celui qui est contraint sans toutefois abuser ni transgresser » (Coran 2/173)
D’autre part, il n’est permis de procéder à aucune intervention chirurgicale ni à l’usage d’aucun moyen de stérilisation définitive au cas où l’on ait le choix.
Ceci dit, nous répondons à la question en disant : s’il n’y a pas de nécessité réelle ni de besoin qui lui est assimilé qui impliquent d’effectuer une opération chirurgicale de stérilisation, il n’est permis ni à vous ni à tout autre médecin de l’effectuer.
Or, si cette nécessité ou ce besoin d’effectuer cette chirurgie existent comme le fait de voir la vie de la femme exposée à un danger évident ou fort probable si elle ne subit pas cette chirurgie, le cas échéant, il n’y aura pas d’inconvénient si l’on recourt au moindre mal qui est la stérilisation, lequel est certes moindre que de laisser une personne périr, comme c’est le cas dans cette situation.