Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Il ne fait aucun doute que le prêt à intérêts usuraires est illicite. Celui qui s’en sert doit se repentir et rendre la somme qu’il a empruntée à son créancier – ou la banque dans votre cas – sans les intérêts, à moins qu’il ne se trouve obligé de les payer pour se débarrasser de ce contrat illicite, tout en éprouvant un repentir sincère.
En ce qui concerne les maisons qu’il a achetées, il n’est pas obligé de les vendre, et le revenu tiré de leur location est licite. Selon les chaféites et les mâlikites, les revenus issus de l’investissement d’un capital, dont la source est illicite, appartient licitement à celui qui l’a investi. Ils ont argué du hadith, rapporté par Aïcha, qu’Allah soit satisfait d’elle, dans lequel le Prophète () a dit : « Le droit de tirer profit d’un bien est conditionné par l’obligation d’assumer les éventuelles pertes qui découlent de son utilisation » (Abû Dâwûd).
Tant que votre mari accepte d’assumer les éventuelles pertes, les revenus de ces maisons lui appartiennent, et c’est l’avis que nous retenons.