Le mari n’a aucun droit sur les biens de sa femme
30-3-2006 | IslamWeb
Question:
Ma femme m’a demandé de faire la séparation des biens cela ne me dérange pas du tout car je lui ai expliqué que, d’après mes connaissances, l’Islam permet à la femme de séparer les biens dont elle a hérité ou acquis par le travail de ceux de son mari. Est-ce qu’effectivement l’Islam l’autorise et quels en sont les motifs ?
Pourrais-je avoir des informations sur l’Islam pour ainsi répondre aux interrogations posées par ma femme à ce propos et convaincre, en sa compagnie, les européens des nombreux avantages de notre religion.
Nous implorons Allah de nous aider à faire des actes de bienfaisances, puisse-t-Il nous accorder Sa satisfaction.
Réponse:
Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète.
Cher frère,
Le mari n’a aucun droit sur les biens appartenant à sa femme. Mieux encore chacun des deux époux a des biens qui lui sont propres.
La femme, tant qu’elle agit avec responsabilité, a le plein droit sur ses biens, elle peut en disposer comme elle le souhaite dans le cadre de ce qui est permis légalement (donation, aumône ou autre), elle n’est pas obligé de demander l’autorisation à son mari.
Néanmoins, il est préférable qu’elle le fasse pour lui faire plaisir, pour garantir sa bonne compagnie et son affection.
Donc le fait qu’elle demande la séparation de ses biens de ceux de son mari est irréprochable. Ses biens sont sa propriété, comme nous l’avons déjà mentionné et il incombe à son mari, non à elle, de prendre en charge les dépenses de leur foyer. Cependant le fait qu’elle place ses biens avec ceux de son mari et qu’elle l’aide à assumer ses responsabilités financières est un symbole de sa générosité et de son bon comportement familial.
En ce qui concerne les informations sur l’Islam, vous pouvez en trouver dans les centres islamiques situés dans votre pays de résidence, en visitant notre site ou d’autre sites islamiques crédibles et conçus spécialement pour les personnes ne parlant pas l’Arabe, ou par l’intermédiaire de certaines organisations officielles dans les pays arabes qui s’occupent des non-arabophones ou en utilisant les livres, traduits en langue française, d’Oulémas connus pour leur droiture et la justesse de leurs croyances .
Et Allah sait mieux.