Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Il est permis au Musulman de demander à son frère de faire des invocations en sa faveur. Cela se manifeste, entre autres, lorsque quelqu’un demande à celui à qui il fait l’aumône de faire des invocations en sa faveur. D’ailleurs, il est requis de l’indigent ou de celui qui reçoit l’aumône de quelqu’un de faire des invocations en sa faveur même si celui-ci ne le demande pas. L’on tire argument à cet égard du Hadith du Prophète () :
« Celui qui vous rend service, accordez-lui une récompense; si vous n’avez pas de quoi le récompenser, invoquez Allah en sa faveur » (Ahmad dans son Mousnad et les auteurs des Sunân).
Selon `Aïcha, qu'Allah soit satisfait d’elle : « Quelqu'un offrit une brebis au Messager d'Allah () qui me dit :
- ‘Distribue-la !’ »
Quand le serviteur l'eut distribuée, `Aïcha lui demanda :
- « Qu'est-ce qu'ils ont dit ? »
- «Ils ont dit : ‘Barak Allah Fikoum’ (Qu'Allah vous bénisse) »
- «‘Wa fîhim Barak Allah’ (Et qu'Allah les bénisse), on les récompense de la même manière et nous gardons intacte la récompense qu'Allah, exalté soit-Il, nous réserve.» [Al-Nassâ’i dans al-Sunân al-Kubra (Al-Albâni : Sahîh)]
Il est à noter que, outre l’énorme récompense qui découle de l’aumône, c’est par celle-ci qu’Allah, exalté soit-Il, met celui qui la fait à l’abri des maladies et l’en guérit sans que l’indigent fasse nécessairement des invocations en sa faveur. Tel est ce que confirme le Prophète () par son Hadith : « Soignez vos malades par le biais de l'aumône » (Sahih al-Tarhîb wa -t-Targhîb [Al-Albâni : Sahih ])