Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
L'importance de la pudeur est incontestable. En effet, la pudeur fait partie de la foi, comme cela est signalé dans les deux Sahihs, celui de Mouslim et celui de Boukhari.
Toutefois, il est permis à la femme d'enlever son Hijab, de serrer et d'étreindre son père en l’absence de tout soupçon et tant qu’on ne craint pas la tentation. Par contre, en présence de soupçon ou en cas de risque de tentation, de tels actes sont proscrits pour prévenir toute conséquence fâcheuse. Allah, le Très Haut, a permis à la femme de laisser apparaitre ses atours devant ses Mahrams et son mari (sens du verset) :
«et qu’elles ne montrent leurs atours qu’à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris … » (Coran 24/31)
Il a été également rapporté qu'Abou Bakr, qu'Allah soit satisfait de lui, a embrassé sa fille `Aïcha, , sur la joue. [Abou Daoud dans ses Sunan (Al-Albâni: Sahih)] Ibn `Abbas, qu'Allah soit satisfait de lui, a également dit que lors de l’agonie de l’une de ses filles, le Prophète (), la prit dans ses bras et elle mourut sur sa poitrine. [Ahmad, Ibn Hibban, alt-Tirmidhi, (Chou`ayb al-Arna'out: Hassan, Al-Albâni: Sahih)]
Les oulémas ont affirmé qu’il est permis aux Mahrams de toucher ce qui leur est autorisé de voir. Ils affirmèrent également qu’il est interdit de regarder ce qui est normalement permis si cela leur donne du plaisir. Et si le regard est interdit dans ce dernier cas, alors le toucher est à plus forte raison interdit.