Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Sachez d’abord qu’il vous est permis de ne pas dire Amîn à la suite des invocations faites par l’imam lors du sermon du vendredi, même si vous comprenez ce qu’il dit. Dire Amîn dans cette situation est un acte permis selon l’avis d’un premier groupe d’oulémas et souhaitable selon l’avis d’un second groupe et les deux avis s’équivalent. Il est mentionné dans les annotations d’Al-‘Adawi sur le livre malikite Charh Kivayat al-Tâlib : « Dire Amîn lorsqu’on écoute le sermon fait par l’imam ou demander la protection d’Allah est soit permis soit souhaitable sans aucune préférence pour l’un ni pour l’autre. » Fin de citation
Il est mentionné aussi dans les annotations d’Al-‘Adawi cette fois sur le livre Charh Al-Kharshî : « Dire Amîn ou demander la protection d’Allah, selon les circonstances, est souhaitable contrairement à l’avis émis par Al-Khattâb selon lequel les deux s’équivalent. »
Si nous prenons en compte l’avis qui veut qu’il s’agît d’un acte souhaitable, nous n’avons trouver aucune mention chez les oulémas du cas de celui qui ne comprend pas le sens des invocations faites par l’imam : doit-Il dire Amîn ou se taire simplement. Mais nous pensons que s’il dit Amîn il est gagnant car l’imam ne fait que des invocations bénéfiques et si ces dernières sont exaucées, elles le seront pour l’imam et pour celui qui a dit Amîn. En effet, celui qui dit Amîn à le même statut que celui qui fait les invocations en vertu du verset : « Il dit : ‘Votre invocation, tous les deux, est exaucée.’ » (Coran 10/89) alors que c’était Moussa (Alaihi Salam) qui invoquait et son frère Haroun (Alaihi Salam) se contentait de dire Amîn à ses invocations.
Et Allah sait mieux