Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si la personne décédée n’a laissé comme héritiers que ceux mentionnés dans la question, alors tout son héritage revient en vertu des droits d’agnation à ses six fils et deux filles et les autres (petits-fils, petites-filles, arrière-petits-fils et arrière-petites-filles) n’ont aucun droit à l’héritage, compte tenu de la présence du fils. En effet, le fil direct prive totalement de l’héritage les petits-fils et les petites-filles. L’héritage doit être divisé en 14 parts : Chacun des six fils en perçoit deux parts et chacune des deux filles en perçoit une part.
Nous attirons votre l’attention sur le fait que le problème de l’héritage est un problème très grave et plein de difficultés, c’est pour cela qu’il ne faut pas considérer comme suffisant en la matière une fatwa émise par un mufti conformément à une question qui lui a été posée. Mais il faut le soumettre à un tribunal islamique pour l’examiner de près et régler le problème, sinon l’exposer aux oulémas locaux (s’il n’existe pas de tribunal islamique), car il se peut qu’il y ait un héritier oublié ou qu’il y ait un testament ou des dettes ou d’autres droits que les héritiers ignorent !
Et il est notoire que ces droits prévalent sur ceux des héritiers, il ne faut pas répartir l’héritage sans se référer à un tribunal islamique s’il existe pour assurer les intérêts des vivants et des morts.
Et Allah sait mieux.