Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Il n’y a pas de mal à écrire des histoires de fiction si elles sont exemptes d’interdits religieux – comme celles qui contiendraient des faits qui s’opposent à la croyance islamique, appelleraient au mal et à la corruption, embelliraient ce qui est blâmable, feraient la promotion de ce qui est vain et faux – Aussi, il n’y a rien d’interdit à intégrer à ces histoires des personnages ayant des super pouvoirs tant que ceux-ci ne heurtent pas la croyance islamique. Ça peut être le cas par exemple si on attribue à un des personnages de l’histoire une caractéristique divine spécifique à la capacité de créer ou au droit de recevoir l’adoration. Par exemple, dire qu’un des personnages a la capacité de redonner vie aux morts, de connaitre ce qui relève de l’Inconnaissable (Al-Ghayb), et autres faits qui contredisent la croyance islamique.
A partir de là, le simple fait de mentionner un personnage capable de donner l’illusion aux gens qu’ils voient plusieurs personnes au lieu d’une n’oblige en rien à l’interdire selon ce qu’il nous semble.
Quant à l’hypnose, c’est un point qui nécessite d’être développé : si l’hypnose repose sur le recours aux djinns alors cela est interdit dans tous les cas de figure. Mais si l’hypnose est faite en ayant recours à des suggestions et à l’utilisation de pratiques psychologiques alors cela est à priori permis.
Parler d’hypnose dans ces romans est interdit s’il s’agit du premier type. Mais s’il s’agit du deuxième type alors cela est permis.
Et Allah sait mieux.