Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
L’aumône continue est mentionnée dans le hadith rapporté par Abû Hurayra, , qui a mentionné que le Prophète (Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam) a dit :
« Quand quelqu’un meurt, ses œuvres s'arrêtent sauf trois choses : une aumône continue, une science dont les gens tirent profit et un enfant vertueux qui invoque Allah, exalté soit-Il, pour lui ». (Mouslim)
Les oulémas ont dit que l’aumône continue est considérée comme un Waqf parce que le capital est bloqué et que l’on donne en aumône le bénéfice qui en résulte. C’est pour cela qu’on l’a qualifiée d’aumône continue parce que le capital reste. Zakariya al-Ansâry, le Chaféite, a dit : « Et l’aumône continue, selon l’avis des oulémas, est considérée comme un Waqf comme l’a dit al-Râfi’iy, mais non pas comme un testament relatif à l’usufruit parce que c’est une chose rare.
Il n’est pas nécessaire dans ce Waqf que la personne le donne elle-même en aumône ; elle en tire profit même si un autre le fait pour elle.
Zakariya al-Ansâry a dit aussi : « Le défunt profite des invocations qu’un héritier et qu’une personne étrangère font pour lui. Aussi, il profite du Waqf, de l’aumône faite à son nom de la part des autres, de la construction des mosquées, du creusement de puits, et autres, tout comme il en profiterait s’il avait fait toutes ces choses lui-même de son vivant »
Quant à l’aumône non continue, c’est l’aumône qu’on fait sans bloquer le capital de base, comme l’argent donné en aumône etc.