Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d'Allah soitent sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Ce qui nous parrait évident est que cela soit permis et Allah, exalté soit-Il, sait mieux. Un bandage posé sur la jambe n'est pas considéré comme un vêtement taillé, qu'il est interdit au pélerin de porter pendant l'Ihrâm (la sacralisation), bien que le bandage soit attaché et tienne par lui-même comme un vêtement taillé, à la différence qu’il ne se porte pas à la manière d’un vêtement habituel. Ainsi, si la personne en état d'Ihrâm se sert d’une Djoubba (manteau) comme pagne et ne la porte pas à la manière habituelle mais plutôt s’en enveloppe comme une toge ou un pagne, alors cela est permis.
Un groupe d'oulémas parmi les premières générations affirma qu’il est permis de mettre un bandage sur une blessure sans exiger de Fidyah. Parmi eux Sa`îd ibn al-Mussayyib, qu'Allah lui fasse miséricorde, qui a dit : «Il n'y a pas d'inconvénient à ce qu’une personne en état d'Ihrâm mette un bandage autour de sa blessure». De même `Atâ', qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit : «Il n’y a pas d’inconvénient à ce qu’il bande sa blessure». Moudjâhid, qu'Allah lui fasse miséricorde, a également dit : « Si la main d’une personne en état d'Ihrâm est cassée ou blessée, il lui est permis de mettre un bandage ». Et Mansour, qu'Allah lui fasse miséricorde, d'ajouter : «Et il ne doit aucune Fidyah». On a demandé à `Atâ', qu'Allah lui fasse miséricorde, si un homme en état d'Ihrâm doit soigner sa main si celle-ci est cassée. Il a répondu :
- « Oui et la bander avec un morceau de tissu»
Tous ces récits ont été rapportés par `Abdur-Razzâq, qu'Allah lui fasse miséricorde, dans l'ouvrage intitulé al-Mossannaf, prouvant ainsi l'opinion citée précédemment.