Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si cette femme est telle que vous l’avez décrite, alors elle commet de graves péchés et des transgressions infâmes, mais du moment que vous n’acceptez pas ces transgressions nous espérons que vous ne soyez pas pécheur en la gardant comme épouse même si elle mérite d’être divorcée.
L’imam Ibn Qudâma a dit dans « Al-Mughnî » quand il énumérait les genres de divorce : « […] le quatrième qui est désirable : lorsque l’épouse néglige les ordres d’Allah, le Très Haut, comme la prière et autres et qu’il ne peut l’obliger à les accomplir ou qu’elle ne soit pas chaste, l’imam Ahmad a dit : il ne faut pas qu’il la garde, car sa religion s’affaiblit. »
L’imam al-Hâkim a rapporté d’après Abû Mûsâ al-Ach’arî (Radhia Allahou Anhou) que le Prophète () a dit : « Trois personnes invoque Allah, mais leurs invocations ne sont pas exaucées : un homme qui vit une épouse de mauvais caractère sans l’a pas répudiée… ». L’imam al-Manâwî a dit en interprétant ce hadith : « S’il invoque Allah contre contre elle, il ne sera pas exaucé, car c’est lui qui se torture en cohabitant avec elle, alors qu’il a le pouvoir de s’en séparer. »
Toutefois, s’il y a un intérêt incontestable incitant à la garder comme d’avoir peur pour l’avenir de ses enfants, alors il n’y a pas de mal à la garder, tout en priant Allah, le Très Haut, de la guider et en continuant de la conseiller. Il n’est pas nécessaire que ce soit le mari qui la conseille, il peut déléguer des proches qui peuvent l’influencer et dont elle accepte les reproches, surtout concernant la prière, car certains oulémas considèrent l’abandon de la prière comme un acte de mécréance.
Et Allah sait mieux.