Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Le mari doit subvenir aux besoins de son épouse et de ses enfants avec obligeance, mais son épouse n’a pas le droit de prendre de son argent pour ses affaires personnelles ou pour faire des aumônes. Cependant, si l’époux est avare envers son épouse et ses enfants, il est permis à sa femme de prendre ce qui lui est nécessaire même si le mari n’en sait rien : l’imam Boukhari a rapporté d’après notre mère Aïcha (Radhia Allahou Anha) que Hind bint 'Utba (Radhia Allahou Anha) a dit au Prophète () : « Abû Sufyân est un homme avare et il ne me donne pas ce qui me suffit et suffit à mes enfants excepté ce que je prends à son insu. » Le Prophète () lui dit alors : « Prends ce qui te suffit à toi et à tes enfants sans exagérer! »
Nous conseillons au mari de craindre Allah, le Très Haut, dans ses relations avec sa famille, de ne pas se montrer cupide envers eux et de dépenser de l’argent qu’Allah lui a prodigué surtout de cette pension accordée par l’Etat ; Allah, le Très Haut, dit : « Que celui qui est aisé dépense de sa fortune ». (Coran 65/7).
Nous espérons qu’Allah, le Très Haut, octroie à l’épouse la récompense de l’aumône pour sa bonne intention : Les imams Ahmad et al-Tirmidhî ont rapporté que le Prophète () a dit : « La vie ici-bas est pour quatre individus : un serviteur à qui Allah, le Très Haut, a prodigué de l’argent et de la science et qui craint Allah, le Très Haut, dans cette faveur, l’emploie pour maintenir les liens de parenté et accorde avec dévotion le droit d’Allah, le Très Haut, cet homme est dans le meilleur rang. Un serviteur à qui Allah, le Très Haut, a prodigué de la science et n’a pas octroyé de l’argent, il est sincère dans son intention et dit si j’avais de l’argent je l’aurais prodigué comme tel et c’est son intention, alors tous les deux ont la même récompense [...]. ».
Et Allah sait mieux.