Une défunte avait quatre fille dont trois sont décédées
31-3-2014 | IslamWeb
Question:
Salam alaykum,
Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes :
-Est-ce que la personne décédée (leur mère) avait des proches de sexe féminin (4 filles) qui ont droit à l'héritage elle m'avait pas d'oncles paternels. Donc quatre filles dont trois filles sont décédées après elle : l'une sans enfant, la deuxième ayant deux fils et trois filles et la troisième : deux filles et un garçon
(Fille) Nombre 4.
Réponse:
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Si cette femme n'a laissé d'autre héritier que ses quatre filles, l'héritage tout entier leur revient alors : deux tiers au titre de la réserve héréditaire et le reste au titre de la restitution. L'héritage doit être divisé en quatre parts, chacune des filles en percevant une.
Concernant les filles qui sont décédées avant de percevoir leur part, leur part est donnée à leurs propres héritiers. Cependant, il ne nous sera possible de vous indiquer la manière de partager la part des filles décédées qu'après avoir pris connaissance de tous leurs héritiers sans aucune ambiguïté.
Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que les questions d'héritage sont des questions très sérieuses et extrêmement épineuses. Il n'est donc pas possible de se contenter et de se reposer sur une simple fatwa émise par un jurisconsulte, en fonction de la question qui lui a été posée. Il faut porter la question devant un tribunal islamique afin que ce dernier l'examine et la vérifie ou questionner oralement un savant à ce propos, s'il n'existe pas de tribunal islamique.
En effet, il se peut qu'un héritier ne soit découvert qu'après recherche ou que les héritiers ignorent l'existence d'un testament, d'une dette ou d'un autre droit. Or, il est bien connu que toutes ces choses prévalent sur le droit des héritiers sur l'argent.
Il ne convient donc pas de partager l'héritage sans avoir consulté au préalable un tribunal islamique, s'il en existe un, afin de préserver les intérêts des vivants et des morts.
Et Allah sait mieux.