Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète.
Chère sœur,
D'après les textes relatifs à le biographie des Califes bien guidés, qu'Allah soit satisfait d'eux, les Oulémas ont cité que celui qui commet un péché pour lequel il n'existe ni Hadd , châtiment corporel, ni Kaffara , expiation , est exposé au Taâzir , punition discrétionnaire : il est battu pour être corrigé .
Si un homme a des relations sexuelles sans pénétration avec une femme autre que son épouse, il doit subir le Taâzir, mais ce ne peut être établi qu'à la suite du témoignage de deux hommes.
Si deux hommes témoignent qu'un individu a exercé des sévices sexuels sur une telle femme, cet accusé doit subir, d'après ces témoignages, le Taâzir.
Cependant cette punition n'est pas appliquée si les témoins sont des femmes ou s'il n'y a qu'un seul témoin secondé par le sermon d'un autre individu .
Donc, si deux hommes attestent que le médecin en question a entrepris des provocations sexuelles sur cette femme, il mérite de subir le Taâzir. Cette cause est alors soumise au tribunal jugeant des affaires relatives à la Charia pour que le malfaiteur soit assez sévèrement puni et s'abstenir ainsi de commettre à nouveau ce crime.
Mais, au cas où il n'y a pas deux hommes qui peuvent témoigner contre cet homme, on ne peut lui faire subir le Taâzir.
La règle générale énonce que tout musulman est considéré pieux tant qu’il n’y a pas une preuve tangible qui contredit sa piété.
Cette femme doit, à l'avenir, ne plus s'isoler avec un homme Non-Mahram, même si c'est un médecin. Si elle doit être traitée par un médecin, elle doit être accompagnée par l'un de ses Mahrams ou par une autre femme pour prévenir tout isolement avec lui.