Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète.
Cher frère,
La réponse à cette question nécessiterait de s’étendre et d’entrer dans les détails et c’est ce que nous ne pouvons pas faire étant donné l’abondance des questions que nous recevons.
Toutefois, nous allons citer des règles générales et des exemples qui vous dispenseront des détails. Le musulman, dans un pays musulman, qu’il soit de la population autochtone ou pas, jouit des mêmes droits en général dont les plus importants sont :
1/ Le droit à la vie, l’interdiction de l’agresser (dans sa personne, son honneur, sa notoriété...) et la garantie de ce qui le maintient en vie : la nourriture, la traitement, les habits, ...etc.
2/ Le droit de gagner de l’argent par des moyens légitimes et de le dépenser également de façon légitime. De même, l’interdiction de porter atteinte à ses biens et de les prendre sans y avoir droit que cela soit le fait du gouvernant ou d’un citoyen ordinaire.
3/ Le droit de culte et de manifestation des rites de la religion.
4/ Le droit à la liberté : il est interdit de restreindre la liberté de la personne que ce soit dans l'expression, l'agissement et la gestion de ses affaires, exception faite lorsqu’il transgresse les principes religieux ou l’intérêt général.
5- Le droit à l’instruction et à la culture pour ce qui relève de l'éducation obligatoire. Cela doit être assumé par l’Etat et consiste en l’instruction religieuse et en tout ce qui profite à la société.
Enfin si l’émigré musulman ne jouit pas des droits susmentionnés, le problème est dans les régimes en place et non pas dans la Charia qui a donné à toute personne vivant en terre d’Islam son droit, même si elle n’est pas musulmane,.
Et Allah sait mieux.