Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète.
Cher frère,
Le mois de Ramadhan commence dès la vue de son croissant lunaire. Il existe une divergence de vues parmi les Oulémas portant sur l’opportunité ou l’inopportunité de tenir compte du calcul astronomique dans le cas où le croissant n’apparait dans la trentième nuit de Chaâbane. L’avis que nous jugeons le plus plausible est celui qui considère que le calcul astronomique ne peut être pris en considération, car le Hadith affirme : « Commencez le (mois de) jeûne en le voyant [= le croissant], et cessez le (mois de) jeûne en le voyant. Si (le croissant) demeure invisible, complétez trente jours dans le mois de Chaâbane. »
Ce dont nous devons tenir compte également dans la détermination des moments des prières sont les signes déterminés par la Charia tels que l’ombre pour les prières du Dhohr et d’al Asr (midi et après-midi), le coucher du soleil pour al-Maghreb (crépuscule), la disparition de la dernière lueur du jour pour al-Icha et l’aurore qui remplit le ciel pour le Fadjr.
Cette mission est dévolue au muezzin mais il peut trouver des difficultés à l’assumer dans les villes vu la propagation des lumières. Et dans ce cas, lui serait-il permis de se contenter des calendriers approuvés, conformément à ces signes légaux, ou non ?
L’avis prépondérant soutient qu’il peut se fonder sur ces calendriers. Ibn El-Qassem le Malékite a dit : " Que les signes annonçant les moments des prières sont nombreux et plus faciles que ceux qui annoncent le mois de Ramadhan."
Etant donné aussi les difficultés répétées pour la détermination des moments des prières à la différence du mois du jeûne.
Et Allah sait mieux.