Le Prophète, a dit : " Je n'ai pas laissé derrière moi une tentation plus préjudiciable aux hommes que les femmes (la tentation des femmes)." (Boukhari et Mouslim)
L'imam Ibn Al-Qayyim rapporte dans le livre "le Jardin des Amoureux" une histoire qui s'est déroulée à l'époque du calife Omar Ibn Al Khattab, qu'Allah soit satisfait de lui :
« Un jeune homme était connu par sa piété et sa crainte d'Allah ce qui lui attira l'admiration d’Omar au point de ne cesser de s'enquérir à son sujet et de s'inquiéter lorsqu’il s'absentait.
Un jour une jeune et belle fille le vit et immédiatement fut subjuguée. Elle essaya de l'attirer sans grand succès. Une vieille femme lui proposa alors ses services en lui assurant : ‘’Ne t'inquiète pas, je lui tendrai un piège et je te l'amènerai’’. Elle partit donc voir le jeune homme et lui dit : ‘’Je suis une vieille femme, j'ai des moutons que je ne peux pas traire, si tu peux me donner un coup de main tu en auras ta récompense auprès d'Allah’’ -la récompense d'Allah comptait beaucoup pour la génération de l'époque- il l'accompagna donc chez elle. Arrivé à la maison, il ne vit pas de moutons. Le voyant inquiet, la vieille lui dit: ‘’Attends je te les montre’’. Alors la jolie fille apparut et fit de son mieux pour le séduire, mais il refusa de céder, s'en éloigna et alla pour se consacrer à ses actes de dévotion. Elle le suivit et continua ses subterfuges jusqu'à ce qu'elle désespère de lui. Elle commença alors à crier et à appeler, ce qui alerta et fit venir beaucoup de monde qui roua de coups le jeune homme. Le jour suivant Omar s'enquit à son sujet, on le lui amena menotté. ‘’ Ô Seigneur, s'écrit Omar, je te prie de faire en sorte que l'idée que je me suis faite de ce jeune homme soit conforme à la réalité’’. Et s'adressant au jeune homme il lui dit : ‘’Dis-moi la vérité, toute la vérité, rien que la vérité’’. Le garçon lui rendit compte aussi fidèlement que possible des événements. Omar convoqua alors les voisins de la jeune fille ainsi que les vieilles femmes des alentours. Le garçon reconnut sur le champ parmi ces dernières la vieille femme qui lui tendit le piège. Omar leva son bâton en sa direction et lui demanda de lui dire la vérité. Ce qu'elle fit d'emblée. Omar dit alors : ‘’Louange à Allah Qui nous a placé parmi nous quelqu'un comme Joseph !’’ »
L'imam Al-Ajli raconte : "Il y avait à la Mecque une femme mariée qui était d’une grande beauté. Un jour, elle regarda son visage dans le miroir et dit à son mari :
" Se peut-il qu'un homme voit ce visage et reste insensible à sa beauté ?
- Oui, répondit il.
- Qui ? demande-t- elle.
- Obaid ibn Amir, répondit-il.
- Permets-moi de le séduire, le pria-t-elle.
- Je te le permets, lui dit-il."
Elle alla donc le rejoindre sous prétexte d’avoir a lui posé des questions intimes en matière de religion. Il dut alors se mettre à l'écart avec elle dans un coin de la Grande Mosquée. Elle se découvrit le visage.
"Ô servante d'Allah, s'écria t il, crains Allah.
- J'avoue, dit elle, que je suis séduite par toi et je te prie de voir mon cas.
- Ecoute, lui dit il, je vais te poser des questions et si tu me réponds sincèrement je verrai ton cas.
- Je promets de te répondre sincèrement, sans détours.
- Suppose, commença-t-il, que l'ange de la mort vienne pour prendre ton âme, regretterais-tu alors que je n'ai pas cédé à tes avances ?
- Bien sûr que non, répondit-elle.
- Tu as raison, dit il, suppose que l'on te fasse entrer dans ta tombe et que l'on te fasse asseoir pour répondre aux questions posées par les anges, regretterais-tu alors que je n'ai pas cédé à tes avances ?
- Bien sûr que non, répondit elle.
- Tu as raison, dit il.
- Si, au jour de la Résurrection, les hommes et les femmes commencent à recevoir leurs livres relatifs à leurs destinées, qui dans la main droite, qui dans la main gauche et toi tu ne sais toujours pas dans quelle main tu le recevras, regretterais-tu alors que je n'ai pas cédé à tes avances ?
- Bien sûr que non, répondit elle.
- Tu as raison, dit il. Suppose que tu sois sur le point de traverser le Sirat et que tu ne sais si tu y arriveras ou pas, regretterais-tu alors que je n'ai pas cédé à tes avances ?
- Bien sûr que non, répondit elle.
- Tu as raison, dit il. Suppose qu'à l'installation des balances pour les besoins du jugement tu ne sais trop si tu gagneras ou si tu perdras, regretterais-tu alors que je n'ai pas cédé à tes avances ?
- Bien sûr que non, répondit elle.
- Tu as raison, dit il. Le jour où on te fera comparaître devant Allah pour répondre de tes péchés, regretterais-tu alors que je n'ai pas cédé à tes avances ?
- Bien sûr que non, répondit elle.
- Tu as raison, dit il. Ô femme, crains Allah Qui t'a comblé de Ses faveurs et Qui t'a fait beaucoup de bien."
Elle revint voir son mari lequel lui demanda alors :
" Que c’est-il passé ?
- Toi et moi sommes de très grands paresseux, lui répondit-elle. "
Elle s'est mise à faire la prière, à observer le jeûne et à faire des actes de dévotion. Son mari réagi en disant : "Mais qu'est ce que Obeid ibn Amir m'a fait ? Avant lui c’est comme si chaque soir j’avais une nouvelle mariée, maintenant ma femme s'est transformée en religieuse ".
Mohammad ibn Ishaq raconte :
"As-Sariyou ibn Dinar descendit dans un quartier en Egypte où se trouvait une femme dont la beauté avait subjugué plus d'un. Informée de son arrivée, la belle femme promit de le séduire. Elle entra dans sa maison, fit exprès de se laisser découvrir le visage et dit : "As-tu besoin d'un lit confortable et d'une vie agréable ? "
Il s'adressa à elle en chantant :
"Que de pécheurs ont cédé aux plaisirs éphémères,
Puis vint le trépas qui le coupa court laissant les pécheurs en goûter les terribles conséquences terribles ;
Les plaisirs liés aux péchés s'arrêtent et cessent
Alors que leurs résultats continuent tel quel.
Comment peut-on s'adonner à la débauche alors qu'Allah entend et voit tout ?!"