Salam aaleykoum, Voilà je suis très proche de la femme de mon beau-frère. Malheureusement ils ont divorcé il y a 3 ans et depuis on se parle toujours. On se voit, les enfants jouent ensemble sans poser de problème à personne dans l’entente et le respect. Maintenant mon beau-frère a dit à mon mari que je ne devais plus lui parler. La sœur est une personne convertie très gentille qui ne fait de mal à personne elle n’a porté préjudice à personne. Nos enfants sont cousins, ils jouent ensemble. Je trouve ça injuste car on ne fait rien de mal on ne cause du tord à personne et je n’ai pas envie de l’abandonner sachant que c’est une personne convertie qui a une famille mécréante je suis un peu comme « sa sœur ».Merci pour votre réponse.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Le frère de votre mari n’a pas le droit de vous empêcher d’entretenir des liens de d’amitié avec cette femme et de souhaiter vous voir les rompre. Et même si votre mari vous demande de délaisser complètement cette femme sans rien qui le justifie, vous n’êtes pas obligé de lui obéir sur ce point. En effet, rompre les liens avec une personne sans excuse n’est pas permis.
D’après Anas ibn Malik, le Messager d’Allah (
) a dit : « Ne vous haïssez pas, ne vous enviez pas les uns les autres, ne vous tournez pas le dos les uns des autres mais soyez des serviteurs d’Allah qui sont frères. Il n’est pas permis à un musulman de fuir son frère plus de trois jours. » Rapporté par Mouslim.
En revanche, si votre mari vous défend de la faire entrer dans son foyer ou que vous la visitiez chez elle alors vous devez lui obéir. Dans le recueil de Mouslim, dans le hadith relatant le sermon d’adieu, il est dit : « Il est de votre droit qu’elles ne se fassent pas entrer vos foyers des gens que vous n’approuvez pas. » Al-Nawawi en expliquant cette phrase, dit : « L’avis pour lequel nous optons concernant le sens de cette expression est que les femmes ne doivent pas laisser entrer quiconque dans le foyer du mari qu’ils répugneraient à voir. Que la personne en question soit un homme ou une femme ou même un des Mahram de la femme. L’interdiction inclut toutes ces personnes. C’est, selon les juristes, ce qui est visé par cette expression. » Fin de citation.
Et Allah sait mieux.
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