Les enseignements prophétiques envers la jeunesse
Les jeunes d’aujourd’hui sont les adultes de demain et l'espoir de l'avenir, c'est sur leurs épaules que repose le prochain commandement de la nation dans tous ses domaines. Dès l’aube de l’islam, le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) sut faire participer les jeunes croyants de la première heure avec dévouement à la construction des fondations de l’islam et leur permit de largement contribuer à son expansion. La biographie prophétique foisonne de détails et d’événements et fut réellement une école prophétique parfaite, avec en son cœur d’impressionnantes méthodes éducatives et des enseignements, ô combien fructueux, qui allaient inspirer des générations de prédicateurs, de maitres et d’éducateurs. Un cadre pour élever les esprits et résoudre avec sagesse chaque situation de la vie en fonction de ses circonstances. Et pour illustrer ces propos, nous allons exposer ici quelques exemples qui montreront à quel point notre Prophète Mohammed (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) maitrisait l’art de l’éducation vis-à-vis des jeunes. Il sut mettre en place un encadrement spirituel adapté à chacun afin d’élever leur esprit et résoudre avec sagesse chaque situation de la vie en fonction de ses circonstances. Il savait certes, qu’ils représentaient l’avenir de la communauté, et sut les traiter avec la plus grande sagesse et sérénité afin de les préparer à la nouvelle ère qu’amenait sa prophétie.
1. La chasteté et la prise en compte des besoins psychologiques des jeunes:
Notre Prophète Mohammed (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) était particulièrement conscient et attentif à la nature des sentiments humains présents dans l’esprit de la jeunesse, aussi, il les encourageait au mariage et à la chasteté. ʻAbd-Allah ibn Masʻûd (qu'Allah soit satisfait de lui) rapporte que le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a dit: « Ô jeunes gens, celui d'entre vous qui en a les moyens devrait se marier, car cela est plus propice à abaisser le regard et à protéger la chasteté. Et celui qui ne le peut pas devrait jeûner, car le jeûne sera pour lui une protection ». (Rapporté par Al-Bukhari)
Abou Hurayrah (qu'Allah soit satisfait de lui) rapporte que le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a dit: « Il y a sept catégories de personnes qu’Allah abritera sous Son ombre le Jour où il n'y aura pas d'autre ombre que la Sienne: un dirigeant juste, un jeune qui a grandi dans l'adoration de son Seigneur, un homme dont le cœur est attaché aux mosquées , deux personnes qui se sont aimés pour Allah, se sont réunis pour Lui et se sont séparés pour Lui, un homme appelé par une femme noble et belle et qui répond : 'Je crains Allah', un homme qui a donné une aumône de façon si secrète que sa main gauche ne sait pas ce que sa main droite a dépensée ». (Rapporté par Al-Bukhari).
Lors de la bataille d’al-Khandaq (la tranchée), le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a autorisé certains jeunes à rentrer chez eux, particulièrement ceux qui venaient de se marier. Abou Saʻîd al-Khudriyy (qu'Allah soit satisfait de lui) rapporte qu’un jeune homme qui se trouvait avec eux lors de la bataille d’al-Khandaq, demanda au Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) la permission de rentrer chez lui à mi-journée, pour rejoindre sa famille, et le Prophète lui dit : « Prends ton arme avec toi, car je crains pour toi la tribu de Qurayzah ». (Rapporté par Mouslim)
Mâlik ibn al-Huwayrith (qu'Allah soit satisfait de lui) dit : « Nous sommes allés voir le Prophète, que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui, alors que nous étions jeunes et proches en âge. Nous sommes restés avec lui pendant vingt jours et nuits. Le Messager d’Allah (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) était un compagnon prévenant et miséricordieux, et lorsqu’il a réalisé à quel point nos familles nous manquaient ou que nous leur manquions, il nous questionna sur ceux que nous avions laissé derrière nous. Nous l’en informâmes, et c’est alors qu’il nous dit : ‘Retournez auprès de vos familles, établissez-vous parmi elles, enseignez-leur et exhortez-les aux bienfaits’ » (Rapporté par Al-Bukhari).
Al-Nawawî a dit : « Le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) avait ressenti leur nostalgie pour leurs familles, c'est-à-dire leur état d’esprit et leur désir de retourner parmi leurs proches, et il a respecté leurs sentiments. Cela fait partie de sa sagesse, de sa belle nature, de sa douceur et de son grand respect envers les jeunes ». Cheikh Ibn ʻUthaymîn a dit : « Ce hadith nous apprend que le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) était connu pour sa miséricorde et sa douceur, il était donc le plus miséricordieux envers les gens, et celui dont la douceur s’exprimait de façon parfaite envers eux. Et parmi les enseignements de ce hadith, il est recommandé à l'homme d'avoir de l’empathie, de comprendre les émotions de ceux qui l’entourent, et d’en tirer les bonnes conséquences ; en ressentant la nostalgie de ses jeunes, le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) leur a ordonné de retourner chez leurs familles».
Le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) enseignait aux jeunes les bienfaits de la chasteté. Il savait néanmoins que cette qualité peut aussi échapper à certaines âmes malades et qu’il était nécessaire de l’éveiller de la torpeur avec finesse et douceur. Nous en avons un sublime exemple, lorsqu’un jeune tourmenté par ses désirs s’est présenté au Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) et qu’il sut le ramener avec la plus grande sagesse sur le chemin de la chasteté et de la pureté. Abou Umâma a dit : « Un jeune homme est venu voir le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) et lui a dit : ‘Ô Messager d'Allah, permets-moi de commettre la fornication’. Les gens se précipitèrent vers lui, voulant le réprimander, en disant : ‘Non, non !'. Le Messager d'Allah (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) dit : 'Rapproche-toi’. Le jeune homme s'approcha, puis s'assis. Le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) lui demanda alors : 'Voudrais-tu cela pour ta mère ?' Le jeune homme a répondu : 'Non, par Allah, qui accepterait cela pour sa mère.' Le Prophète dit : ‘Et les gens n'aiment pas qu'on le fasse à leurs mères’. Le Prophète lui demanda encore : ‘Le voudrais-tu pour ta fille ?’ Le jeune homme a répondu de la même manière. Le Prophète dit : ‘Et les gens n'aiment pas qu'on le fasse à leurs filles’. Il continua : ‘Le voudrais-tu pour ta sœur ?’ Et ainsi de suite jusqu'à ce que le Prophète lui posa la même question pour ses tantes, maternelles et paternelles, et le jeune homme de répondre à chaque fois : ‘Non, par Allah, qui accepterait cela…’. Alors le Prophète posa sa main sur la poitrine du jeune homme et dit : ‘Ô Allah, pardonne-lui son péché, purifie son cœur et protège sa chasteté’. Rien ne fut ensuite pour ce jeune homme plus détestable que la fornication » (Rapporté par Ahmed).
Ibn Hajar a dit : « Il savait enseigner avec douceur à l'ignorant et élever son esprit sans manifester aucune rudesse tant que la personne ne fait pas preuve d’entêtement ». Al-Nawawî a dit : « Il montrait la douceur envers l'ignorant et lui faisait parvenir ce qui est nécessaire à la compréhension sans utiliser ni violence ni préjudice, tant que cela se manifestait sans arrogance ou obstination ».
2. Utiliser l’éloge et les compliments :
Les éloges et les compliments sont parmi les choses qui réjouissent les âmes, et incitent à donner davantage, c'est ainsi que le Prophète d'Allah (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) lui et ses compagnons (qu'Allah soit satisfait d'eux), utilisaient ce moyen pour éduquer les jeunes. Ainsi, celui qui conseille devrait ne pas omettre, d’évoquer quelques compliments propres à celui qu’il cherche à guider. Afin qu’il utilise le bienfait qu’Allah lui a octroyé pour réaliser davantage de bonnes actions ou éviter certaines interdictions. Sâlim ibn ʻAbd-Allah ibn ʻUmar (qu'Allah soit satisfait de lui) rapporte que le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a dit : « Quel homme admirable est ʻAbd-Allah ! Si seulement il priait davantage la nuit » (Rapporté par Al-Bukhari). Salim rajouta : « Après cela, il ne dormait que très peu la nuit ». Abou Hurayrah (qu'Allah soit satisfait de lui) rapporte que le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) s'est tenu un jour parmi ses compagnons et a dit : « Celui qui dépense pour la cause d'Allah, deux choses de même type, sera appelé depuis les portes du Paradis : ‘Ô serviteur d'Allah, ceci est un bienfait'. Chaque croyant sera appelé à rentrer au Paradis par l’une de ses portes. Quiconque appartient aux gens de la prière sera appelé par la porte de la prière. Quiconque appartient aux gens du jeûne sera appelé par la porte du jeûne. Quiconque appartient aux gens de l’aumône sera appelé par la porte de l’aumône. Quiconque appartient aux gens du jihâd sera appelé par la porte du jihâd. » Abû Bakr demanda alors s’il était possible que l’on soit appelé à rentrer par toutes ses portes. Le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) répondit : « Oui, Abû Bakr, et je souhaite que ce soit ton cas. » (Rapporté par Al-Bukhari).
Ibn Battâl, dans son commentaire sur le hadith, a dit : « Il est permis de louer les gens pour que leurs qualités et leurs mérites soient reconnus, et ceci afin qu'ils soient encouragés et placés au-dessus de ceux qui ne sont pas à leur niveau, pour qu’ils soient pris en exemple dans l’accomplissement des bienfaits ». Combien de jeunes gens, doués et talentueux tombent dans l'apathie, et laissent disparaitre leurs talents et leurs capacités, parce que personne n’a su les pousser par un seul compliment qui les aurait encouragés à avancer dans une voie où ils auraient pu exceller. Lorsque nous louons et félicitons les personnes douées et talentueuses, nous stimulons leurs esprits et leur motivation à travailler davantage. Ce fut là une des méthodes éducatives que le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) utilisa pour éveiller les talents de nombreux jeunes, qui devinrent les grands hommes de l’islam.
3. La confiance en soi et l'utilisation des capacités :
La confiance en soi est l'un des facteurs psychologiques importants, qui joue un rôle majeur dans la construction de la personnalité en général, et spécifiquement chez les jeunes, car elle leur permet de mettre en avant leurs possibilités personnelles afin d’en tirer le plus grand profit. Parmi les paroles du Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) qui allaient dans ce sens, il dit à ʻAbd-Allah ibn Masʻûd (qu'Allah soit satisfait de lui): « Tu es un jeune homme plein de savoir» (Rapporté par Ahmad).
Et à Abou Mûsâ al-Ashʻarî (qu'Allah soit satisfait de lui) : « Il t’a été accordé une des flutes de la famille de Dawud (David) » (Rapporté par Al-Bukhari).
Et à Ashajj ʻAbd al-Qays (qu'Allah soit satisfait de lui) : « En toi, il y a deux qualités qu'Allah aime : la mansuétude et la pondération. » (Rapporté par Abou Dâwûd).
Le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) utilisait judicieusement les capacités intellectuelles des jeunes, et cultivait en eux leur propre confiance et leur foi en Allah, exalté soit-Il, c’est ainsi qu’ils purent lever haut l'étendard de l'islam et le propager dans le monde. L’histoire de l’islam foisonne de ces merveilleux exemples, notamment celui de Musʻab ibn ʻUmayr (qu'Allah soit satisfait de lui) que le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) le choisit comme émissaire, peu de temps avant son émigration, afin d’enseigner aux Médinois la sagesse et la religion. Ses talents d’orateur, malgré qu’il ne fût qu’un très jeune homme, firent grande impression sur les habitants de Médine et quelques mois plus tard, la lumière de l’islam illuminait toute la ville de Yathrib.
Zayd ibn Thâbit (qu'Allah soit satisfait de lui) à qui le Messager (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) recommanda d’apprendre la langue hébraïque. Khârjah ibn Zayd ibn Thâbit (qu'Allah soit satisfait de lui), a dit : Zaid ibn Thabit a dit : « Le Messager d'Allah (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) m'a chargé d'apprendre la langue et les écritures des Juifs. Avant d’ajouter : "Je jure par Allah que les Juifs ne peuvent pas les maîtriser mieux que moi." J’ai appris et maîtrisé cette langue en mois de deux semaines. Je rédigeais ses correspondances quand il écrivait aux juifs, et lui lisais les lettres qu’ils lui envoyaient. » (Rapporté par Abou Dâwûd).
ʻAttâb ibn ʼAsîd (qu'Allah soit satisfait de lui) après la conquête de La Mecque. Le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) devant quitter la ville avec son armée, jugea nécessaire de nommer un gouverneur pour La Mecque afin de gérer ses affaires. Le choix du Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) se porta alors sur ʻAttâb (qu'Allah soit satisfait de lui) qui n'avait pas encore atteint l'âge de vingt et un ans, pour lui confier la gouvernance de cette cité bénite.
ʻAbd-Allah ibn Hudhâfah (qu'Allah soit satisfait de lui) fut choisi par le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) pour devenir son ambassadeur auprès des rois et des princes, car il faisait non seulement preuve d’une éloquence remarquable et d’une grande vivacité d’esprit mais également d’une élégante apparence.
4. L'équilibre et la modération :
L'une des caractéristiques de la voie prophétique est la modération et l'équilibre entre l'âme et le corps, et d’une façon générale, l'islam se veut être la religion du juste milieu ; Allah, exalté soit-Il, dit : « Et aussi, Nous avons fait de vous une communauté de justes. » (Coran 2/143). Al-Saʻadî a dit : « Cela signifie : juste et vertueux. Tout ce qui n'est pas modéré est dangereux, car les extrêmes mènent à l’outrance. Allah, exalté soit-Il, a fait de cette communauté une communauté équilibrant tous les aspects de la religion ». Al-Tabarî a dit : « Ils (les musulmans) ne sont pas comme les extrémistes parmi les chrétiens qui ont exagéré dans la vénération et dans leurs paroles sur Jésus, ni comme les négligents parmi les juifs qui ont altéré le livre d'Allah, tué leurs prophètes, menti sur leur Seigneur et L’ont renié. Mais ils sont une communauté de juste milieu et de modération, et Allah les a décrits ainsi, car ce qui est le plus agréable à Allah, exalté soit-Il, est la modération et le juste milieu ». Le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a éduqué ses compagnons, en particulier les jeunes, à ce juste milieu et à l'équilibre entre l'âme et le corps, le bas-monde et l'au-delà, et il rectifiait chaque inclination incorrecte, pensée erronée ou comportement négatif. Anas ibn Mâlik (qu'Allah soit satisfait de lui), a dit : « Trois hommes vinrent chez les épouses du Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) afin de les questionner sur les détails du culte du Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam). Quand ils furent informés, cela leur sembla peu de chose. L'un d'eux dit : ‘Pour ma part, je m’engage à passer toutes mes nuits en prières’. L’autre reprit : ‘Je m’engage à jeûner sans interruption durant toute ma vie’. Et le dernier dit : ‘Quant à moi je prends l’engagement de ne jamais prendre d’épouse’. Le Messager d'Allah (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) est venu à eux et leur dit : ‘Est-ce bien vous qui avez dit ce qu’on m’a fait entendre ? En vérité, par Allah, je suis celui qui parmi vous crains le plus Allah, mais je jeûne et je romps le jeûne, je fais la prière une partie de la nuit et je dors durant l’autre, et j’épouse les femmes. Celui qui s'écarte de ma Sunna (Tradition) ne fait pas partie de ma communauté’ » (Rapporté par Al-Bukhari).
Ibn Hajar a dit : « La Sunna signifie la voie et non ce qui est opposé au devoir. Par l'abstention, il est entendu qu'on se détourne de quelque chose pour quelque chose d'autre, et celui qui abandonne ma voie et prend une voie différente sort de ma communauté. Il n'est pas judicieux de s'écarter de la voie de la communauté ». Dans un hadith de Saʻd ibn Abou Waqqâs (qu'Allah soit satisfait de lui), lorsque ʻUthmân ibn Mazʻûn (qu'Allah soit satisfait de lui) envisageait de renoncer au mariage, le Messager d'Allah (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) lui envoya un message, disant : « ‘Ô ʻUthmân, la vie monastique ne m’a pas été prescrite, es-tu en train de dévier de ma Sunna ?’ Il répondit : "Non, ô Messager d'Allah." Le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam, dit : ‘Il est de ma Sunna de prier et de dormir, de jeûner et de rompre le jeûne et de se marier. Celui qui s'écarte de ma Sunna ne fait pas partie des miens. Ô Uthman, tu as des devoirs à remplir envers tes proches, et aussi envers toi-même’ » (Rapporté par Abou Dâwûd).
Allah, exalté soit-Il, a envoyé Son Messager (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) comme maitre, purificateur, annonciateur et avertisseur, comme Il le dit: « C'est Lui qui a envoyé à des gens sans Livre (les Arabes) un Messager des leurs qui leur récite ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse » (Coran 62/2). Et selon Jâbir ibn ʻAbd-Allah, qu'Allah soit satisfait de lui, le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a dit : « Certes, Allah ne m'a pas envoyé avec la rudesse ni avec l'obstination, mais Il m'a envoyé comme enseignant accessible » Rapporté par Mouslim).
Ainsi, sa vie et son comportement n’étaient que des leçons pour chacun, destinées à servir d’exemples, riches en pédagogie, destinées à éduquer les âmes, et bénéfiques pour toute la communauté pour des siècles et des siècles. Les jeunes sont le cœur palpitant, le secret du renouveau et de l'espoir pour l'avenir de chaque nation. C'est pourquoi notre Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) s'est efforcé de prendre soin d'eux et de les encourager à saisir les opportunités pour forger leur personnalité islamique dans divers domaines. ʻAbd-Allah ibn ʻAbbâs, qu'Allah soit satisfait de lui, rapporte que le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a dit : « Profite de cinq choses avant cinq autres : de ta vie avant ta mort, de ta santé avant ta maladie, de ton temps libre avant d'être occupé, de ta jeunesse avant ta vieillesse, et de ta richesse avant ta pauvreté» (Rapporté par Al-Hâkim). Il a également souligné l'importance de la période de jeunesse dans la vie de l'individu et les conséquences qui en découlent, car il a dit: « Les pieds de l'homme ne bougeront pas de leur place le Jour de la Résurrection devant son Seigneur jusqu’à ce qu’on l’interroge sur cinq choses : sur sa vie et ce qu’il en a fait, de sa jeunesse et comment il l'a dépensé, sur sa richesse, comment il l'a acquise et comment il l'a dépensée et sur son savoir et ce qu’il en fait» (Rapporté par Al-Tirmidhi).