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Comment faire l’apologie de notre Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) ?

Comment faire l’apologie de notre Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) ?

Toute personne aimant sincèrement le Prophète ( ) doit se poser les questions suivantes : Comment faire l’apologie de notre Prophète ( ) ? Comment défendre l'honneur de notre noble Prophète ( )? Comment riposter face aux campagnes de désinformation iniques et aux offenses injustifiables lancées contre sa noble personne en Orient comme en Occident ? Que dois-je faire pour m’acquitter de mon devoir envers lui et réaffirmer mon amour pour lui ( ) ?
Mais, avant de répondre à ces questions, vous devez tout d’abord répondre à celle-ci : celui qui possède les éminentes vertus qui incarne la plénitude morale ne mérite-t-il pas d’être aimé ? Et si vous apprenez en plus qu’il vous aime, qu’il a très envie de vous voir, et qu’il pleura à chaudes larmes par crainte et par compassion pour vous ?
Je ne doute pas un instant que vous répondrez du fond du cœur : « Si, il mérite mon amour et je l’aime ».
Là, je vous dirai : l’amour seul ne suffit pas ! Car, vous devez mettre en application le hadith, dans lequel le Prophète ( ) a dit :
« Aucun d’entre vous ne sera un parfait Croyant à moins qu’il n’ait pour moi plus d’affection qu’il n’en a pour ses parents, ses enfants et l’ensemble de l’humanité» (Boukhari et Mouslim).
Voici la réponse à toutes les questions posées ci-haut :
Pour faire l’apologie de notre bien-aimé ( ) il faut veiller à ce que l’essence de cet amour ait un impact concret dans nos vies, et que cet amour soit supérieur à tout autre amour, même à celui que nous éprouvons envers nos propres personnes. Ainsi devons-nous transformer cet amour pour le Prophète ( ) en résultats tangibles et non nous contenter de simples prétentions.
Notre amour pour le Prophète ( ) se doit d’être similaire à celui qui remplit le cœur d’Abû Bakr, qu’Allah soit satisfait de lui, au point qu’il ressentit – littéralement et non allégoriquement – l’assouvissement de la soif de son bien-aimé ( ) dans son propre ventre.
Abû Bakr, qu’Allah soit satisfait de lui, raconta l’histoire de l’Hégire de La Mecque vers Médine, en compagnie du Prophète ( ) en disant : « Nous rencontrâmes un berger, alors que le Prophète ( ) avait soif. Je me mis à traire une chèvre dans un petit pot, le donnai au Prophète ( ) et il but jusqu’à ce que je fusse satisfait » (Boukhari et Mouslim).
Quel amour sincère !
Abû Bakr al-Siddîq ne pouvait être satisfait que si la soif de son bien-aimé était étanchée ! Comme si c’était Abû Bakr qui avait bu à satiété et qui avait étanché sa soif. Al-Siddîq, qui témoignait de la Vérité et qui avait irrévocablement cru au Prophète ( ) n’exagérait pas et ne disait que la pure vérité.
C’est ce même amour qui s’ancra au plus profond de l’être de ce noble Compagnon qui, ne supportant pas d’être séparé de son bien-aimé ( ) revenait pour voir son noble visage ; cet amour dépassa même le temps et l’espace pour s’étendre au Jour de la Résurrection et même au Paradis. Il dit au Prophète ( ) : « Ô Messager d’Allah, par Allah, tu m’es plus cher que ma propre personne, ma famille et mes propres enfants. Quand je suis chez moi, je pense à toi, et, ne pouvant attendre plus longtemps, je viens te voir. Et quand je pense à ma mort et à la tienne, je comprends que, lorsque tu rentreras au Paradis, tu seras élevé en compagnie des Prophètes, et je crains que, si j’y entre, je ne puisse plus te voir » (al-Tabarânî).
C’est ce même amour qui remplit le cœur de Bilâl, qu’Allah soit satisfait de lui, au point de se réjouir de l’avènement de sa propre mort, car il allait être en mesure de revoir son bien-aimé ( ). En le voyant agoniser, l’épouse de Bilâl, qu’Allah soit satisfait de lui, s’écria : « Quelle catastrophe ! », alors que lui, il répétait : « Quelle joie ! Demain, je rencontrerai mes bien-aimés : Mohammed et ses alliés » (Siyar A`lâm al-Nubalâ’).
C’est cet amour qui faisait que Zayd ibn al-Dithinna, qu’Allah soit satisfait de lui, préférait amplement la mort plutôt que de voir le Prophète ( ) se faire piquer par une simple épine, là où il se trouvât.
Quand Zayd ibn al-Dithinna fut capturé et emmené par les polythéistes mecquois hors de l’enceinte sacrée de La Mecque pour être exécuté, Abû Sufyân, alors mécréant, lui demanda : « Je t’adjure, Zayd, ne voudrais-tu pas que Mohammed soit maintenant à ta place, que nous lui coupions la tête pendant que toi, tu serais tranquillement parmi les tiens ? ». Zayd répondit : « Par Allah, je n’aimerais pas que Mohammad, là où il se trouve, soit piqué par une simple épine, pendant que je suis tranquillement assis parmi les miens ». Là, Abû Sufyân dit : « Je ne connais personne qui soit aimé comme Mohammad l’est de ses Compagnons » (Al-Sîra d’Ibn Hichâm).
C’est ce même amour qui remplit le cœur de Sa`d ibn al-Rabî`, qu’Allah soit satisfait de lui, qui, agonisant, le poussa à recommander à son peuple, les Ansârs, de soutenir le Prophète ( ) et de se sacrifier pour lui corps et âme. Zayd ibn Thâbit, qu’Allah soit satisfait de lui, rapporta ce qui suit : « Le jour de la bataille d’Uhud, le Prophète ( ) m’envoya pour vérifier si Sa`d ibn al-Rabî` était encore en vie. Je me mis à sa recherche parmi les cadavres, et le trouvai à l’article de la mort, grièvement blessé par soixante-dix coups de lance, de sabre et de flèche. Je lui dis : ‘Ô Sa`d, le Messager d’Allah m’a ordonné de vérifier si tu étais toujours en vie‘. - ‘Je suis sur le point de mourir’, répondit Sa`d. ‘Transmets mes salutations au Prophète ( ) et dis-lui que Sa`d a dit : Qu’Allah, exalté soit-Il, te récompense comme jamais Il n’a rétribué un prophète pour le service rendu à sa communauté. Et transmets mes salutations à ton peuple et dis-leur que Sa`d vous dit : Vous n’aurez aucune excuse auprès d’Allah, exalté soit-Il, si l’on portait préjudice au Prophète ( ) alors que vous êtes encore en vie’. A peine eut-il prononcé ces mots qu’il rendit l’âme » (Al-Hâkim).
Quelle excuse avanceront aujourd’hui les Musulmans, dont le nombre a dépassé le milliard, pour justifier notre silence face aux attaques lancées contre le Prophète ( ) par le rebut de la société et les imbéciles ?
A suivre ...

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